Diabète et chaleur : en voilà deux qui peuvent ne pas faire bon ménage si les malades en question ne prennent pas de précautions. Piqûre de rappel des recommandations à suivre.
La Fédération française des diabétiques (FFD) est formelle : les grosses chaleurs d’été peuvent influencer la glycémie et exposer à de nombreuses complications. Un seul mot d’ordre en ce mois d’août pour les vacanciers diabétiques, donc, j’ai nommé : la prudence. Zoom sur les bons réflexes à adopter.
Ne pas lésiner sur l’hydratation
First of all, s’hydrater. Au programme : boire beaucoup d’eau, mouiller son corps régulièrement, se ventiler et maintenir sa maison au frais. Primo, parce que la chaleur représente un stress pour le corps, et qui dit stress, dit libération d’hormones, qui elles, ont pour effet d’augmenter la glycémie. Et qui dit hyperglycémie, dit risque de déshydratation. Deuxio, si le niveau de glucose dans le sang augmente, cela risque également de provoquer une envie d’uriner chez le patient et donc d’entraîner davantage de déshydratation. Conclusion : diabétiques, on s’hydrate !
Toujours emporter de quoi se resucrer
Vous transpirez à grosses gouttes ? C’est normal, c’est l’été. Sauf que chez une personne diabétique, cela peut traduire le signe d’une hypoglycémie. On reste donc bien attentif à ses niveaux de sucre et on emporte systématiquement de quoi se resucrer avec soi. Briquettes de jus de fruits ou gel de glucose, toujours dans le sac !
Bien s’alimenter
Il fait chaud et votre estomac refuse de se nourrir d’autre chose que de tranches de pastèque ? On vous comprend. Il n’empêche que c’est le meilleur moyen pour l’organisme diabétique de déclencher une hypoglycémie. On redouble donc d’attention quant à son alimentation.
On évite les activités sportives trop intenses
Avis aux sportifs, on met la pédale douce sur les efforts physiques en cas de grosses chaleur. En cause ? Ce que l’on vous expliquait ci-dessus au sujet de la transpiration – qu’elle peut traduire le signe d’une hypoglycémie -. En revanche, hors de question de devenir sédentaire, on se prévoit au moins de la marche rapide ou de la natation tôt le matin ou tard le soir.
Se protéger du soleil
Si le conseil est valable pour tous – comme pour l’hydratation – diabétiques, on redouble d’attention. Et pour cause, qui dit exposition au soleil dit réchauffement de la peau. Et qui dit réchauffement de la peau, dit activation de la circulation sanguine donc accélération de l’absorption de l’insuline. Ce qui a pour conséquences d’augmenter le taux de sucre dans le sang et de créer de l’hypoglycémie. Oui, c’est très mathématique, on vous le concède -. Mais il n’empêche : on se protège du soleil.
Faire attention à son matériel
Hors de question de laisser son lecteur de glycémie, ses bandelettes, ses électrodes ou ses solutions de contrôle au soleil « sous peine d’être défaillants et de vous donner des résultats faussés », alerte la FFD, repris par Destination Santé. On mise sur un endroit frais et sec.
Miser sur de bonnes chaussures
Ici aussi, la FFD est catégorique : interdiction pour les diabétiques de gambader pieds nus sur la plage. Pourquoi ? Parce que chaque petite plaie ou mycose, même minuscule, peut s’infecter très facilement. Les problèmes de circulation liés au diabète favorisant ce qu’on appelle le pied diabétique. Pru-den-ce, on vous disait.