Une vie avec le diabète de type 1

Âgée de 10 ans, Frédérique Nolet vit avec le diabète de type 1 depuis bientôt 4 ans. Les habitudes de vie de la jeune fille ont changé, mais dès qu’on la questionne sur sa réalité, elle reconnaît spontanément qu’elle peut « poursuivre tous ses rêves ».

« Il faut que tu te piques tous les jours, tu ne peux pas manger quand tu veux et il faut que tu surveilles ton alimentation, résume-t-elle. Ça ne nous empêche pas de nous faire de nouveaux amis. »

Son père, Danny Nolet, a un souvenir bien clair de la nuit qui a précédé le diagnostic de sa fille. « Elle était déshydratée. Je suis allé la voir dans sa chambre. Elle avait perdu beaucoup de poids. [Elle souffrait de] déshydratation sévère alors c’est là qu’on est allés au CHUL », se souvient-il.

Quatre ans plus tard, M. Nolet affirme que le diabète de Frédérique a transformé le quotidien de leur petite famille, « surtout par rapport à l’alimentation et aux sports », précise-t-il.

« Surtout la nuit, il faut se lever pour prendre sa glycémie, parce que si Frédérique fait une hypoglycémie la nuit, ça peut entraîner un coma diabétique, ce qui n’est pas très bon pour le cerveau. »

C’est vraiment une maladie traître qui n’est pas agréable.

Danny Nolet, père de Frédérique

Heureusement, en plus du suivi avec le personnel hospitalier, la famille de Frédérique peut compter sur plusieurs groupes d’aide. Ils participent également aux activités organisées par la Fondation de recherche sur le diabète juvénile (FRDJ).

« On a des groupes sur Facebook pour s’encourager et se motiver. C’est vraiment plaisant », indique M. Nolet.

Participants à la 25e Marche pour la guérison du diabète

Frédérique, son père et son petit frère ont participé à la 25e Marche pour la guérison du diabète. Photo : Radio-Canada/Vincent Archambault Cantin

Frédérique, son père, sa mère et son petit frère participaient samedi à la 25e Marche pour la guérison du diabète aux côtés de près de 200 personnes touchées de près ou de loin par la maladie.

« C’est une excellente opportunité pour les familles qui vivent avec le diabète de type 1 de se rencontrer, de tisser des liens et de bâtir un groupe d’appui pour mieux vivre avec la maladie », indique Iraida Margineanu, directrice de la collecte de fonds de la FRDJ.

L’activité, qui se déroule cet été dans 65 communautés au pays, vise à amasser un total de 5,4 millions de dollars pour financer la recherche sur la maladie de diabète de type 1.

D’après les informations de Marie-Maude Pontbriand

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